EHPAD LES 3 Sources

Linglas Izella

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Lettre d'information 25 Décembre 2020

Edito

L’année 2020 a fait voler en éclat nos projets, nos habitudes, nos routines, nos liens sociaux. Elle a éprouvé notre patience et développé notre résilience individuelle mais aussi collective. Malgré tout, elle a également forcé les coopérations, les innovations et accéléré les transformations.

L’actualité a été quotidiennement marquée par l’angoisse et l’anxiété. Si vous regardez simplement le vocabulaire utilisé dans les médias, vous pourrez aisément faire un mot fléché complexe dont le thème principal serait le catastrophisme. « Crise », « difficulté », « angoisse », « faillite », « contestation », « malaise », « mécontentement », « pénurie », …

Il n’est pas besoin d’être un génie pour voir que l’on nous lave le cerveau avec ce négativisme ambiant. Comprenez-moi bien, je ne vis pas au pays des merveilles mais la réalité n’est pas que la somme des négatifs. Certes, la crise est là et ses conséquences sont nombreuses, difficiles et parfois dramatiques.

Mais permettez-moi de vous présenter ce que j’ai observé au milieu de cette tempête sanitaire : j’ai vu la mobilisation extraordinaire des équipes, le soutien sans faille des familles, la résilience des personnes âgées, la coopération renforcée avec les structures hospitalières et médico-sociales environnantes, l’engagement des bénévoles, l’appui de l’ARS et du Conseil Départemental, les aides financières du gouvernement et de nos partenaires bancaires. J’ai vu des hommes et des femmes qui se sont mobilisés chaque jour pour accompagner les résidents.

J’ai vu des bénévoles offrir un concert plein air aux résidents, des crêpes pendant le confinement. J’ai vu le personnel administratif et les stagiaires offrir des repas en chambre pendant plusieurs semaines, y compris le week-end. J’ai vu de l’engagement, du courage et de la motivation malgré la peur et l’incertitude. De mon point de vue, la réalité est la somme des positifs et des négatifs mais je fais le choix de me concentrer sur les choses positives.

La crise nous a révélé que l’essentiel n’était pas dans les choses que l’on possède mais bel et bien dans les relations sociales que nous avons avec nos semblables. Ce bien précieux nous ne le considérons souvent pas  à sa juste valeur.

L’important n’est pas tant ce qui nous arrive que comment nous réagissons. Je formule donc le vœu qu’en 2021, votre vision du monde soit, non pas déterminée uniquement par les éléments négatifs de la vie mais inspirée par votre choix de vous concentrer sur l’essentiel.

Jean-Baptiste ROUFFET

Directeur

Point de situation

En cette période de fête, nous avons accentué nos efforts pour permettre aux résidents d’avoir plus de visites (cf newsletter du 15.12). C’est tellement important pour eux. Votre présence, vos cadeaux, vos marques d’affection sont autant d’éléments qui les raccrochent à la vie, qui leur donnent du sens.

Nous comptons sur votre sens des responsabilités pour appliquer les gestes barrières avec vos proches lors des visites.

A ce jour, il n’y a pas de cas de covid parmi les résidents et le personnel. Notre protocole est en place et nous restons vigilants.

Tous les résidents recevront un cadeau offert par l’établissement le 25.12.20. Alexandra l’animatrice le distribuera lors du repas du midi.

Et si on parlait vaccination ?

Pour bien aborder ce sujet, sans tabou ni contresens, sans langue de bois ni mauvaise foi, il faut revenir à la base. Un des moyens pour mettre fin à une épidémie, c’est de trouver un vaccin qui immuniserait la population. C’est ainsi que l’on a mis fin des épidémies aux conséquences dramatiques par le passé : la variole, la rage, la diphtérie, le tétanos, …Nous n’y sommes plus trop confrontés aujourd’hui mais les vaccins nous ont permis d’éradiquer bon nombres de maladies mortelles.

Pourquoi vacciner ?

Lorsque nous rencontrons un microbe et tombons malade, notre système immunitaire se défend en fabricant des anticorps, destinés à neutraliser et éliminer ce microbe. La vaccination fonctionne de la même manière, tout en évitant les dangers liés à la maladie. Lorsque nous recevons un vaccin, un microbe rendu inoffensif est introduit dans notre corps.

Il ne nous rend pas malade, mais notre système immunitaire fabrique quand même des anticorps pour le neutraliser et l’éliminer. Si nous rencontrons un jour le vrai microbe, notre système immunitaire le reconnaitra tout de suite et l’éliminera avant qu’il ne puisse nous rendre malade.

La vaccination est donc un outil qui permet de limiter la circulation des maladies et donc de protéger la population. Lorsque l’on se fait vacciner contre une maladie infectieuse, on évite de développer cette maladie et, par conséquent, de transmettre le microbe aux autres.

En se faisant vacciner, on se protège donc soi-même, mais on protège aussi les autres : ses enfants, ses proches, ses voisins et l’ensemble des membres de la collectivité. Réciproquement, la vaccination des autres contribue à nous protéger.

Quid du vaccin contre le COVID ?

La réglementation européenne classe les vaccins dans les médicaments immunologiques. Leur commercialisation, ou mise sur le marché, obéit donc aux mêmes règles que celles qui sont appliquées aux médicaments.

La sécurité des médicaments et des produits biologiques est évaluée avant leur mise sur le marché, dans le cadre d’une procédure nationale ou européenne d’autorisation de mise sur le marché (AMM). Un vaccin ne peut pas être mis en vente s’il n’a pas une AMM.

Cette autorisation garantit que chaque patient traité reçoive des vaccins dont la qualité pharmaceutique, la sécurité d’emploi et l’efficacité sont démontrées et validées.

L’Agence Européenne du Médicament a autorisé la mise sur le marché du vaccin de Pfizer. De même, la Haute Autorité de Santé a également validé l’utilisation de ce vaccin.

Et si je refuse ?

Il n’y a pas d’obligation vaccinale. C’est ce qu’a affirmé le Président de la République.  Le principe même de cette campagne repose sur le consentement du résident. Sans cela, il n’y a pas de vaccination possible. Quand le consentement du résident est impossible à obtenir, une discussion doit alors s’engager avec la personne de confiance, la famille, l’établissement et le médecin traitant afin de déterminer si la personne peut ou non être vaccinée.

Et la campagne de vaccination ?

Nous venons de recevoir un guide relatif à l’organisation de la vaccination en EHPAD[1]. Ce guide détaille les conditions dans lesquelles la campagne va s’organiser.  De même, le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) a délivré un avis[2] destiné à nous éclairer sur la recherche du consentement des résidents.

Aux 3 Sources, nous avons d’ores et déjà commencé à réfléchir à cette organisation et allons poursuivre cette réflexion dès le début de l’année 2021. Des contacts sont en cours avec la pharmacie ainsi que le cabinet médical de Loperhet. Une réunion est prévue début janvier pour préparer la campagne.

Schématiquement, la campagne se déroulerait de la manière suivante (calendrier indicatif) :

La presse en parle

Le mot de l'aumônier

La naissance du Sauveur

Luc chapitre 2 versets 1 à 20.

(À lire attentivement)

Ces quelques versets de l’évangile de Luc, nous présentent les évènements qui ont précédé et marqué la naissance du Fils de Dieu et, également ce que sera sa vie sur cette terre.

  • Il sera méconnu du monde.
  • Il sera pauvre et humble.
  • Il répondra aux besoins des petits de ce monde.
  • Il procurera de la joie à tous ceux qui croiront en lui.
  • Il sera la lumière de tous ceux qui se confieront en lui.

Le Seigneur est né au milieu de l’indifférence

Notre première remarque, c’est que le Seigneur est né dans l’indifférence. Si les anges n’avaient éveillé l’attention des bergers, nul n’aurait pris garde à cet évènement. Cependant, un Roi vient de naître : ce n’est pas un fils de roi de ce monde, mais, le Roi des rois, le Fils de Dieu.

L’ange le présentera comme étant :  le Sauveur, le Christ, le Seigneur.

Voici donc, l’homme de Dieu, le Roi de gloire, venu dans le monde pour accomplir une œuvre merveilleuse. Oui, voici que le Roi des rois arrive sur la terre, petit et humble, ce ne fut pas assez pour lui de devenir un homme, comme tous les hommes. Ce ne fut pas assez pour lui de venir parmi les hommes, d’habiter au milieu d’eux, au milieu des pécheurs et, dans la misère de leur vie mortelle. Mais il faut encore, qu’il arrive petit et faible, il faut qu’il naisse au sein d’un foyer pauvre.

Cependant aux bergers l’ange dira : « Il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. »

Celui-ci déclarera près de trente années plus tard : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suis ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ». (Jean 8 v 12).

La lumière de la vie c’est celle qui éclaire l’âme, tout l’être intérieur, la lumière qui conduit dans la vérité, ce qui détermine la communion avec lui, avec une foi sincère.

Il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur

Cependant nul ne pris garde, tout semble s’être associé pour rendre cette naissance pénible, misérable. C’est d’abord un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre, cela arrive à un moment où Marie a besoin de calme de repos, mais, il faut obéir aux ordres, c’est pour cette raison que Joseph et Marie partiront de la ville de Nazareth, pour se rendre à Bethlehem, la ville de David.

Le voyage fut certainement très pénible pour Marie. Après plusieurs jours de marche ils arrivèrent à Bethlehem.

Enfin, ils ne furent pas les premiers, puisqu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie et, aucune maison amie pour les recevoir.

Je me représente Marie assise au bord de la route, attendant le retour de Joseph parti à la recherche d’un refuge, enfin le voici de retour, un lieu a été trouvé, une étable, on a beaucoup de mal à se représenter la chose.

Ce fut certainement une pauvre et misérable étable, et en ce lieu, personne pour aider, personne pour s’occuper de l’enfant qui vient de naître, et de la maman.

Mais oui, pour berceau, le Fils de Dieu (virgule supprimée) dut se contenter d’une mangeoire.

Personne ne dira donc aux hommes ce qui venait de se passer dans la petite ville de Bethlehem.

Mais voici au moment où le ciel visitait la terre, les anges faisaient connaître aux bergers la bonne nouvelle. « C’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né, un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. »

Quel jour extraordinaire dans l’histoire du monde, jour préparé par Dieu.

Paix sur la terre.

  • Le Seigneur est venu apporter la paix entre l’homme et Dieu.
  • La paix entre l’homme et l’homme.
  • La paix de l’homme avec lui-même.

Croyez que le Christ est venu pour vous sauver, recevez-le, non seulement dans votre demeure mais en premier dans votre cœur.

JOYEUX NOËL EN LA PRÉSENCE DU SEIGNEUR.

Pasteur Marcel Goffin

L'image du jour

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